Des Palestiniens assis sur les décombres d’un bâtiment détruit après une frappe israélienne à Nousseirat, dans le centre de la bande de Gaza, le 5 décembre 2024.
Live terminé

Guerre au Proche-Orient : les informations de la semaine du 30 novembre au 6 décembre

L’organisation de défense des droits humains Amnesty International a publié un rapport accusant Israël de « commettre un génocide » contre les Palestiniens dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre, jeudi. Israël a rejeté les conclusions du rapport de l’ONG, estimant qu’il est « fabriqué de toutes pièces ». Les Etats-Unis ont jugé « infondées » ces accusations.

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Le 07/12 à 06:01

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Le 06/12 à 23:22 Urgent

Bande de Gaza : 17 morts dans une frappe israélienne sur un camp de réfugiés palestiniens de Nousseirat

La défense civile dans la bande de Gaza a annoncé vendredi soir la mort de dix-sept personnes tuées dans une frappe israélienne survenue en début de soirée, après la tombée de la nuit, sur une maison du camp de réfugiés palestiniens de Nousseirat, dans le centre de l’enclave.

Le porte-parole de ces services de secours, Mahmoud Bassal, a également fait état à l’Agence France-Presse (AFP) d’au moins 39 blessés. « La frappe a endommagé plusieurs maisons voisines », a expliqué M. Bassal, selon qui les opérations de sauvetages ne sont pas terminées.

D’après une source médicale à l’hôpital Al-Awda, situé à l’intérieur du camp, quatorze corps, dont plusieurs déchiquetés, ont été admis à la morgue, parmi lesquels ceux d’« au moins trois enfants et deux femmes ».

Interrogée sur cette frappe par l’AFP, l’armée israélienne n’a pas donné suite.

Le 06/12 à 21:00 L’essentiel

Le point sur la situation au Proche-Orient, vendredi 6 décembre, à 21 heures

  • Au moins 29 personnes sont mortes après des frappes israéliennes près de l’hôpital Kamal-Adwan, selon la défense civile de Gaza. Mahmoud Bassal, porte-parole de la défense civile de Gaza, évoque aussi des tirs de drones sur l’hôpital.
  • L’armée israélienne a fait savoir à l’Agence France-Pressse qu’elle démentait avoir frappé l’établissement médical, « ni mené d’opérations à l’intérieur ».
  • Le ministre des affaires étrangères russe, Sergueï Lavrov, a qualifié l’offensive israélienne à Gaza de « punition collective » des Palestiniens, allant « à l’encontre du droit humanitaire international ».
  • L’organisation de défense des droits humains Amnesty International a publié un rapport accusant Israël de « commettre un génocide » contre les Palestiniens dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre, jeudi. Israël a rejeté les conclusions du rapport de l’ONG, estimant qu’il est « fabriqué de toutes pièces ». Les Etats-Unis ont jugé « infondées » ces accusations.
Le 06/12 à 16:55

L’armée israélienne nie avoir frappé l’hôpital Kamal-Adwan dans le nord de Gaza

« Contrairement à ce qui a été rapporté ces derniers jours », l’armée israélienne « n’a pas frappé l’hôpital Kamal-Adwan ni mené d’opérations à l’intérieur », a assuré un porte-parole à l’Agence France-Presse disant continuer « d’opérer contre des terroristes » dans la région de Jabaliya, y compris à proximité de l’hôpital Kamal-Adwan.

Le 06/12 à 15:15

D’après la défense civile de Gaza, au moins 29 personnes ont été tuées à la suite de frappes israéliennes près de l’hôpital Kamal-Adwan

Le porte-parole de la défense civile de Gaza, Mahmoud Bassal, a déclaré à l’Agence France-Presse qu’« au moins 29 personnes ont été tuées et des dizaines d’autres ont été blessées dans le nord de la bande de Gaza depuis l’aube vendredi, après les bombardements israéliens autour de l’hôpital [Kamal] Adwan [à Beit Lahya] et des tirs de drones sur l’hôpital ». Cet établissement de santé est l’un des rares encore opérationnels dans le nord de la bande de Gaza.

Le 06/12 à 13:42

Après les tirs qui ont touché l’hôpital Kamal-Adwan, « des morts ont été signalés », selon un représentant de l’OMS

L’hôpital Kamal-Adwan à Beit Lahya a été visé par plusieurs frappes israéliennes vendredi matin, a déclaré dans un communiqué le directeur de cet établissement. Rik Peeperkorn, le représentant de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) dans les territoires palestiniens, a dit disposer d’« informations extrêmement préoccupantes » sur la situation dans cet hôpital du nord, qui est l’un des rares encore opérationnels dans le nord de la bande de Gaza.

S’adressant à des journalistes à Genève par liaison vidéo depuis Gaza, il a évoqué « des bombardements intenses autour de l’hôpital » toute la nuit, ce qui a provoqué panique et confusion selon lui. Toujours d’après ses déclarations, vers 4 heures, des soldats de l’armée israélienne ont été aperçus à l’extérieur de l’hôpital. Des rumeurs se sont répandues « selon lesquelles tout le monde devait sortir de l’hôpital, ce qui a provoqué, toujours selon le représentant de l’OMS, une panique, et ce que nous comprenons, c’est que les gens ont commencé à escalader le mur pour s’échapper, […] et cette panique a entraîné des tirs de l’armée israélienne ».

« Des morts ont été signalés, ainsi que des détentions, des arrestations », a-t-il encore ajouté, selon l’Agence France-Presse, mais « il n’y a pas eu d’ordre officiel d’évacuation ».

Le 06/12 à 12:13 Pour approfondir

Le régime d’Al-Assad, aux abois, crée une nouvelle donne régionale

Par Hélène Sallon

Lecture : 5 min.

L’air commence à se raréfier pour Bachar Al-Assad. Depuis 2011, en treize ans de guerre civile, le dictateur syrien a su déjouer tous les pronostics sur sa chute prochaine. Mais, face à la progression fulgurante du groupe islamiste Hayat Tahrir Al-Cham (HTC) et de ses alliés soutenus par la Turquie, qui se sont emparés de Hama, jeudi 5 décembre, après Alep, les soutiens commencent à manquer. Son sort pourrait être scellé par la chute de Damas aux mains de HTC, une chose qui n’est plus impensable, ou se décider entre les grandes puissances réunies au sein du processus d’Astana, l’Iran, la Russie et la Turquie, qui sort grande gagnante de cette nouvelle donne.

Le 06/12 à 12:07

Gaza : le ministère de la santé du Hamas annonce un nouveau bilan, de 44 612 morts

Le ministère de la santé du gouvernement du Hamas pour Gaza a annoncé vendredi un nouveau bilan, de 44 612 morts dans le territoire palestinien.

Au moins 32 personnes ont été tuées ces dernières 24 heures, a ajouté le ministère dans son communiqué, ajoutant que 105 834 personnes avaient été blessées dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre, le 7 octobre 2023.

Le 06/12 à 10:59

Bande de Gaza : l’hôpital Kamal-Adwan visé par des frappes israéliennes

L’hôpital Kamal-Adwan, dans le nord du territoire palestinien, entre Beit Lahya et Jabaliya, dit avoir été visé par plusieurs frappes israéliennes dans la matinée.

« Il y a eu une série de frappes aériennes sur les côtés nord et ouest de l’hôpital, accompagnées de tirs intenses et directs, qui, heureusement, n’ont pas fait de blessés à l’intérieur de l’hôpital », a déclaré le docteur Hossam Abou Safiyeh dans un communiqué sur WhatsApp. Le directeur de l’hôpital évoque également, selon ce que rapporte l’Agence France-Presse, des ordres d’évacuation de l’armée israélienne, qui, sollicitée au sujet de cette opération, n’avait pas fait de commentaire dans l’immédiat.

Le porte-parole de la défense civile de Gaza, Mahmoud Bassal, a déclaré que « l’armée d’occupation israélienne [avait] pris d’assaut l’hôpital Kamal-Adwan (…) dans la matinée et l’[avait] vidé de ses patients et des personnes qui les accompagnaient ». L’armée a également interpellé « un certain nombre de Palestiniens » et les a amenés « vers un lieu inconnu », selon M. Bassal, qui évoque la présence de blindés stationnés aux abords de l’hôpital.

Le 06/12 à 08:37

L’armée israélienne annonce avoir mené des frappes aériennes sur des « routes de contrebande d’armes » du Hezbollah à la frontière syro-libanaise

« Au cours de la nuit dernière, l’armée de l’air israélienne a mené des frappes sur des routes de contrebande d’armes et des sites d’infrastructures terroristes situés près de points de passage du régime syrien à la frontière syro-libanaise », a déclaré vendredi l’armée israélienne dans un communiqué, où figurait une carte identifiant le point de passage comme étant Al-Arida, rapporte l’Agence France-Presse.

Ces frappes, à la frontière syro-libanaise, surviennent un peu plus d’une semaine après l’entrée en vigueur d’un cessez-le-feu au Liban.

L’agence officielle syrienne Sana a rapporté que « le poste frontière d’Al-Arida entre la Syrie et le Liban [était] à nouveau hors service en raison d’une attaque israélienne qui l’a visé » tôt vendredi.

Dans un communiqué distinct, l’armée israélienne déclare par ailleurs être déployée « le long de la frontière avec le Liban », à l’ouest, et avoir « localisé et détruit des lanceurs visant le territoire israélien, ainsi qu’un camion équipé d’un lanceur de missiles, de mortiers, de dizaines de roquettes, de caisses de munitions et des fusils Kalachnikov (AK-47) ».

Le 06/12 à 07:42

Pour le chef de la diplomatie russe, l’offensive israélienne à Gaza est une « punition collective » des Palestiniens

Dans un entretien avec l’ancien présentateur vedette de la chaîne américaine conservatrice Fox News, le ministre des affaires étrangères russe, Sergueï Lavrov, a abordé le sujet du Moyen-Orient. M. Lavrov a qualifié l’offensive israélienne à Gaza de « punition collective » des Palestiniens, allant « à l’encontre du droit humanitaire international ».

Le chef de la diplomatie russe s’est aussi déclaré « très préoccupé » par la situation en Syrie, où des groupes rebelles se sont emparés de pans entiers du territoire du gouvernement de Bachar Al-Assad, allié de la Russie. Il a déclaré qu’il prévoyait de s’entretenir vendredi avec des responsables turcs et iraniens sur la situation.

Le 05/12 à 21:00

Le point sur la situation au Proche-Orient, jeudi 5 décembre, à 21 heures

  • L’organisation de défense des droits humains Amnesty International a publié un rapport accusant Israël de « commettre un génocide » contre les Palestiniens dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre. Israël a rejeté les conclusions du rapport de l’ONG, estimant qu’il est « fabriqué de toutes pièces ». Les Etats-Unis ont jugé « infondées » ces accusations.
  • Le Qatar a repris sa médiation entre Israël et le Hamas en vue d’une trêve dans la bande de Gaza, sans fournir de précisions sur d’éventuelles rencontres récentes entre responsables.
  • Le ministre des affaires étrangères israélien a évoqué la possibilité d’un accord pour la libération des otages détenus dans la bande de Gaza « maintenant ».
  • Le futur émissaire de Donald Trump pour le Proche-Orient s’est rendu au Qatar et en Israël avec l’objectif d’obtenir un accord sur une trêve à Gaza en échange de la libération des otages israéliens détenus par le Hamas avant l’arrivée du président républicain à la Maison Blanche.
Le 05/12 à 18:56

Les Etats-Unis jugent « infondées » les accusations de « génocide » formulées par Amnesty International contre Israël

Les Etats-Unis ont exprimé leur opposition aux accusations de « génocide » dans la bande de Gaza formulées par l’ONG Amnesty International contre d’Israël, le département d’Etat américain les jugeant « infondées ».

« Nous ne sommes pas d’accord avec les conclusions d’un tel rapport. Nous avons dit précédemment et continuons de penser que les allégations de génocide sont infondées », a estimé, devant la presse, Vedant Patel, porte-parole adjoint du département d’Etat.

« Les organisations de la société civile comme Amnesty International et les groupes de défense des droits humains et les ONG continuent de jouer un rôle vital en fournissant des informations et des analyses concernant Gaza », a-t-il poursuivi. Le désaccord formulé par les Etats-Unis à l’encontre du rapport d’Amnesty « ne change pas notre inquiétude constante sur l’impact que ce conflit a sur les civils et les morts civils », a-t-il dit.

Le 05/12 à 18:40

Le ministre des affaires étrangères israélien évoque la possibilité d’un accord sur les otages détenus à Gaza « maintenant »

Le ministre des affaires étrangères israélien, Gideon Saar, a évoqué la possibilité d’un accord pour la libération des otages détenus dans la bande de Gaza « maintenant », dans un message filmé diffusé par son bureau, rapporte l’Agence France-Presse.

« Nous avons peut-être une occasion maintenant d’un accord sur les otages (…) j’espère que nous pourrons y arriver et le plus tôt possible », a affirmé Gideon Saar, en marge d’une rencontre à Malte de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE).

Le 05/12 à 16:28

Amnesty Israël conteste les accusations de « génocide » à Gaza, et appelle à enquêter sur des « crimes graves »

La section israélienne d’Amnesty a contesté les accusations de « génocide » par Israël dans la bande de Gaza formulées par l’organisation mère, appelant à enquêter sur des « crimes graves ».

La position d’Amnesty International « n’est pas celle d’Amnesty Israël », a réagi sur son site cette dernière, ajoutant qu’elle « n’accepte pas l’accusation selon laquelle Israël commet un génocide, sur la base des informations dont [elle] dispose » mais se dit « préoccupée » par « le fait que des crimes graves ont été commis à Gaza » et juge que ceux-ci « doivent faire l’objet d’une enquête ».

Le 05/12 à 14:25

Le porte-parole de l’armée israélienne présente ses excuses après une prise de position publique sur un projet de loi discuté au Parlement

Le contre-amiral Daniel Hagari, porte-parole de l’armée israélienne, a présenté ses excuses jeudi après avoir été réprimandé pour une prise de position publique sur un projet de loi actuellement examiné au Parlement. Cet ancien commando de marine, devenu un visage familier et respecté des Israéliens en raison de ses fréquents points presse télévisés depuis le 7-Octobre, a critiqué mercredi soir un projet de loi visant à empêcher que des soldats ou membres de l’establishment de la défense soient poursuivis pour avoir transmis sans autorisation préalable des documents confidentiels au premier ministre ou à des responsables de la défense.

Porté par deux députés du Likoud, parti de Benyamin Nétanyahou, le projet de loi Feldstein, du nom d’Eliezer Feldstein, ancien porte-parole du premier ministre et principal suspect dans une enquête ouverte pour fuite de documents militaires confidentiels, a été adopté en lecture préliminaire au Parlement.

Le projet de loi est « très dangereux car il pourrait permettre à tout membre subalterne de Tsahal [l’armée israélienne] de voler des renseignements de son propre chef (…), cela met en danger la vie des gens et la vie des combattants. C’est dangereux pour l’armée et pour la sécurité du pays », a martelé M. Hagari lors de sa conférence de presse mercredi soir.

Réprimandé par le chef d’état-major, Herzi Halevi, Daniel Hagari s’est excusé peu après dans un message sur X. « Dans ma déclaration de ce soir en réponse aux questions, je me suis exprimé d’une manière qui dépassait mes prérogatives en tant que porte-parole de l’armée, et j’ai été réprimandé pour cela par le chef d’état-major », a-t-il écrit. « L''Etat d’Israël est un pays démocratique et Tsahal est subordonné à l’échelon politique », a-t-il ajouté.

Le premier ministre s’est félicité de la réprimande, affirmant mercredi soir, dans un communiqué de ses services, que « dans un pays démocratique, l’armée ne doit pas intervenir dans les affaires politiques et certainement pas critiquer la législation ».

Daniel Hagari avait déjà été rappelé à l’ordre par le gouvernement en juin après avoir qualifié de « poudre aux yeux » l’idée qu’on pourrait « faire disparaître » le Hamas, dont l’attaque le 7 octobre 2023 sur le sol israélien a déclenché la guerre dans la bande de Gaza.

Le 05/12 à 13:58

Le Qatar reprend sa médiation entre le Hamas et Israël 

Le Qatar a repris sa médiation entre Israël et le Hamas en vue d’une trêve dans la bande de Gaza, a déclaré jeudi à l’Agence France-Presse une source proche des discussions, sans fournir de précisions sur d’éventuelles rencontres récentes entre responsables.

Le Qatar, tout comme les Etats-Unis et l’Egypte, a mené pendant des mois des négociations infructueuses en vue d’une trêve à Gaza après plus d’un an de guerre, mais l’émirat du Golfe a jeté l’éponge début novembre en suspendant sa médiation, reprochant à Israël et au Hamas de ne pas faire preuve « de volonté et de sérieux ».

Le président américain élu, Donald Trump, a prévenu lundi que le « prix à payer serait terrible » pour les groupes palestiniens de la bande de Gaza si les otages n’étaient pas libérés avant son entrée en fonction le 20 janvier.

Donald Trump a promis de soutenir fermement Israël à son retour à la Maison Blanche, et a notamment nommé Mike Huckabee, un ex-gouverneur et pasteur proche des milieux israéliens procolonisation, comme ambassadeur des Etats-Unis en Israël. Le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a remercié mardi Donald Trump pour sa « déclaration forte ».

Depuis une trêve d’une semaine négociée par le Qatar à la fin 2023, associée à la libération de dizaines d’otages, les discussions sont dans l’impasse.

Le 05/12 à 11:30

Le futur émissaire de Donald Trump pour le Proche-Orient s’active pour un accord à Gaza

Steve Witkoff, le futur émissaire de Donald Trump pour le Proche-Orient, s’est rendu au Qatar et en Israël avec l’objectif d’obtenir un accord sur une trêve à Gaza en échange de la libération des otages israéliens détenus par le Hamas avant l’arrivée du président républicain à la Maison Blanche le 20 janvier, a déclaré à l’agence Reuters une source au fait des discussions.

Steve Witkoff a rencontré séparément à la fin du mois de novembre le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, et le premier ministre qatari, Mohammed Ben Abderrahmane Al Thani, a également rapporté cette source. Ces entretiens signifient que l’Etat du Golfe a repris son rôle de médiateur dans les discussions entre Israël et le Hamas après l’avoir suspendu le mois dernier, a-t-elle ajouté. Une information confirmée à Haaretz par d’autres sources impliquées dans les discussions.

Un responsable américain a déclaré que l’équipe de transition de Donald Trump était en contact avec des officiels au Proche-Orient. « Ils soutiennent un accord de cessez-le-feu à Gaza », a-t-il dit. Donald Trump a menacé lundi de faire payer « un prix terrible » au Proche-Orient si les otages du Hamas n’étaient pas libérés avant son accession à la Maison Blanche.

Le 05/12 à 11:16 Pour approfondir

Dans un document de 300 pages, fruit de neuf mois d’enquête, l’ONG de défense des droits humains estime que la destruction de l’enclave palestinienne, qui a fait près de 45 000 morts, est le résultat d’une politique délibérée des autorités israéliennes.

Un rapport d’Amnesty International qualifie la guerre en cours à Gaza de « génocide »

Par Stéphanie Maupas

Lecture : 4 min.

Pendant neuf mois, une équipe de chercheurs d’Amnesty International a recueilli les témoignages de plus de 200 Gazaouis, aussi bien des victimes des bombardements israéliens que des membres des autorités locales et des professionnels de la santé. Ils ont aussi analysé un vaste éventail d’images et de vidéos et examiné les déclarations des responsables gouvernementaux israéliens. Leur rapport de 300 pages, titré « Nous avons l’impression d’être des sous-humains », qui a été rendu public le 5 décembre, lors d’une conférence de presse à La Haye, qualifie la guerre en cours dans l’enclave palestinienne de « génocide ». Israël a réagi en parlant d’un rapport « inventé de toutes pièces ».
Le 05/12 à 09:12

Israël rejette les conclusions du rapport d’Amnesty estimant qu’il est « fabriqué de toutes pièces »

Le ministère des affaires étrangères israélien a rejeté jeudi le rapport d’Amnesty International l’accusant de « commettre un génocide » contre les Palestiniens dans la bande de Gaza.

« L’organisation déplorable et fanatique Amnesty International a une fois de plus produit un rapport fabriqué de toutes pièces, entièrement faux et basé sur des mensonges », a écrit un porte-parole du ministère des affaires étrangères israélien dans un communiqué. « Le massacre génocidaire du 7 octobre 2023 a été perpétré par l’organisation terroriste Hamas contre des citoyens israéliens. Depuis lors, les citoyens israéliens sont soumis à des attaques quotidiennes sur sept fronts différents. Israël se défend contre ces attaques en agissant en pleine conformité avec le droit international », poursuit le texte.

Amnesty International a publié jeudi un rapport de 300 pages accusant Israël de « commettre un génocide » contre les Palestiniens dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre le 7 octobre 2023, appelant la communauté internationale à ne pas en être « complice ».

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